QUI SUIS-JE ?
Cindy Joffroy, rêveuse épicurienne
Photographe autodidacte, j’ai bénéficié des conseils du photographe Ugo Richard, d’un stage au sein du studio photo Atelier Mai 98 (auprès, notamment, de Thomas Dhellemmes) et de quelques sessions aux côtés du photographe plateau Thibault Grabherr. Mon parcours est complété par une expérience significative en agence de relations presse et agence de communication ainsi qu’en rédaction web.
Pour l’ensemble de mes photographies, j’utilise uniquement la lumière présente sur le lieu du shooting : naturelle, artificielle ou une combinaison des deux. Toutes mes photographies des sections “Art contemporain”, “Correspondances” et “Portraits” (à l’exception des auto-portraits) sont réalisées à main levée.
Les Arts comme fil rouge
Sensible aux valeurs de liberté, de curiosité et de réconfort qu’inspirent les Arts, ils m’accompagnent chaque jour.
J’aime qu’ils encouragent l’ouverture d’esprit au sens le plus large, et, ainsi, nous obligent à questionner nos propres schémas de pensée ainsi que nos intimes convictions et à les bousculer parfois. Ils nous poussent également à élargir nos perceptions et à recevoir sans a priori.
Je suis intimement portée vers le cinéma, la photographie, les expositions et l’artisanat qui en sont, des figures évidentes. Pourtant, je nourris également un penchant certain pour la gastronomie, les rencontres, les voyages qui font, eux-aussi, partie d’un Art celui de vivre tout simplement.
Photo et plume, des prolongements de l’instant
Par la combinaison des images et des mots, j’essaie de retranscrire au mieux les sensations, les émotions et les impressions convoquées par un échange, un panorama, un lieu, une œuvre, un rendez-vous…
Il peut s’agir d’une personnalité aux multiples facettes, de la connivence d’un duo, d’un éclat de rire furtif… Ou bien, d’une énigmatique peinture qui nous laisse un brin perplexe, de l’atmosphère feutrée des coulisses, des questions soulevées par une exposition, l’émoi provoqué par un film… Mais encore, du respect humble qu’impose la nature, des sourires qui se dessinent lors d’une dégustation, des découvertes aux quatre coins du monde.
Le défi de la « vie silencieuse »
Ecrire comme photographier c’est laisser une trace, c’est fixer un moment… qui se transforment ainsi en éternité.
Tout l’enjeu consiste alors à faire vivre l’inanimé, à saisir un instant sans pour autant le, figer afin que l’éclatant quotidien se transforme en vie silencieuse.
Lumières, compositions, tournures, termes… sont autant d’alliés précieux pour composer un tableau – verbal et photographique – à l’atmosphère singulière, spécifique à chaque sujet.
Si le lecteur ou le spectateur se trouvent interpellés par un article ou une photo, s’il se prend à vouloir en saisir le contenu, s’il imagine un avant et un après, s’il continue de le faire vivre et de l’enrichir… alors, mon pari est gagné !